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Mayeul de Saint André : de l'EMD à la gestion de patrimoine

Portraits

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04/07/2025

Mayeul de Saint André : de l'EMD à la gestion de patrimoine    

Plongez dans le parcours inspirant de Mayeul de Saint André, un entrepreneur en gestion de patrimoine qui met l'humain au cœur de chaque projet. Découvrez comment l'EMD a façonné sa vision du monde des affaires.


Peux-tu te présenter en quelques mots ?   

Arrivé à Marseille après le bac pour intégrer l’EMD, j’y ai suivi l’ensemble de mes études : on peut dire que je suis un pur produit de l’école ! Toujours animé par de nombreux projets, deux me tenaient particulièrement à cœur : fonder une famille et devenir entrepreneur, pour la liberté que cela procure. Aujourd’hui, ces deux rêves prennent vie : une famille qui s’agrandit, et une aventure entrepreneuriale lancée.  

Côté professionnel, j’ai fait mes premiers pas dans l’intrapreneuriat en gérant un château en Bourgogne pour mon ancien employeur : pilotage du centre de profit, gestion des équipes, de l’offre commerciale et de l’opérationnel… C’est là que j’ai compris que je voulais voler de mes propres ailes ! Je me suis lancé pleinement en créant récemment ma société de conseil en investissement financier grâce à la force de frappe du réseau INOVEA. 


Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre l’EMD à l’époque ?  

Venu d’une filière littéraire sans vouloir suivre la voie classique, j’étais en quête d’un chemin qui allierait ma sensibilité culturelle à une dimension plus concrète. L’EMD m’est apparue comme l’endroit idéal pour cela : un lieu où le business ne se dissocie pas de l’humain, et où la culture a toute sa place. Pour moi, le commerce ne pouvait pas se concevoir autrement.  


Y a-t-il des moments forts ou des défis particuliers que tu as traversés pendant ton cursus ? (Et comment les as-tu abordés ou surmontés ?)  

Clairement, le voyage en Nouvelle-Zélande ! Je le voyais comme une quête personnelle, une sorte d’épreuve du feu avant mon mariage. Au-delà de l’anglais, j’y ai surtout appris à m’adapter, à me débrouiller seul, notamment le jour où j’ai perdu mon passeport et mon porte-monnaie en plein trajet en stop ! Cette expérience m’a forcé à sortir de ma zone de confort, tout en restant fidèle aux valeurs transmises par ma famille et l’EMD. Une vraie leçon de vie.  


« Les valeurs humaines sont le socle du monde des affaires »

En quoi l’EMD a-t-elle influencé ton parcours professionnel et personnel après ton diplôme ?  

À l’EMD, j’ai découvert que les valeurs humaines, comme l’honnêteté et la transparence, ne sont pas un frein dans le monde des affaires, mais bien leur socle. Cette vision m’accompagne au quotidien dans la relation de confiance que je construis avec mes clients. Grâce à une formation généraliste et structurante, j’ai appris à rester curieux, à m’adapter et à évaluer une entreprise aussi bien sur ses performances que sur ses valeurs. L’école m’a aussi permis de dépasser mes propres limites : elle m’a ouvert les portes de l’entrepreneuriat, un univers que je n’osais pas envisager. Aujourd’hui encore, je retrouve cet esprit chez INOVEA, où notre mantra “Make it possible” incarne pleinement cette dynamique.  


« L’EMD m’a ouvert les portes de l’entrepreneuriat  »


Si tu devais résumer l’EMD en un mot ou une phrase, que dirais-tu ? 

La bienveillance !  


Quel conseil donnerais tu à un étudiant de l’EMD qui s’apprête à entrer dans la vie active, notamment dans le domaine de la gestion de patrimoine ?  

Ce sont tes projets qui doivent guider tes actions et ta volonté, non tes peurs. N’aie pas peur d’être ambitieux mais mets en place les bonnes actions pour atteindre tes objectifs ! 


Qu’est-ce qui t’a attiré vers la gestion de patrimoine après l’EMD ? 

Ce qui me motive, c’est l’envie d’aider les gens à lever les barrières qui les empêchent de réaliser leurs projets, en cassant les idées reçues grâce à une pédagogie claire et accessible autour du budget et de la finance. Parallèlement, je recherche aussi l’indépendance, avec la liberté de choisir mes clients, mon lieu de travail, mes congés, et surtout de maîtriser pleinement ma rémunération, une vraie soif de méritocratie !  


À quoi ressemble ton quotidien aujourd’hui dans ton activité de gestion de patrimoine ? 

Mon métier s’articule autour de deux missions : La première, c’est d’accompagner des personnes à donner vie à leurs projets. Tout commence par une écoute attentive : comprendre leur situation patrimoniale, leur appétence au risque, leurs objectifs de vie. Puis vient un vrai travail de pédagogie pour les aider à prendre conscience de leur réalité financière et des leviers concrets qu’ils peuvent activer. Je leur propose ensuite un plan d’action sur-mesure, avec des solutions claires, des projections chiffrées, et un accompagnement dans le temps pour s’adapter à chaque étape de leur vie. La seconde, c’est de transmettre cette liberté que j’ai trouvée dans l’entrepreneuriat. Je forme et accompagne ceux qui veulent se lancer, qu’ils viennent du secteur de la finance ou qu’ils soient en reconversion. Je les aide à créer leur activité, à sortir de leur cercle de contacts proches, à structurer leurs premiers dossiers, et je les soutiens dans les moments clés, y compris lorsqu’il faut simplement un coup de boost pour repartir. En résumé, j'aide chacun à devenir acteur de son avenir, qu’il s’agisse de gérer son patrimoine ou de construire sa liberté professionnelle. 


« Démocratiser la gestion de patrimoine en la rendant accessible à tous  »


Quels sont les plus grands enjeux ou défis actuels dans ton métier ? 

Dans ce métier, deux enjeux principaux se dégagent. Le premier, c’est de faire prendre conscience aux clients que l’investissement n’est pas un jeu ni un simple essai, mais un outil au service de projets de vie concrets. Cela implique une démarche sérieuse, structurée, avec des règles à respecter pour construire sur des bases solides. Le second, c’est de démocratiser la gestion de patrimoine en la rendant accessible à tous. Chez Inovéa, nous avons à cœur d’accompagner des profils variés, y compris ceux qui débutent. Cela dit, pour pérenniser mon activité et garantir un accompagnement de qualité sur le long terme, je dois aussi maintenir un certain équilibre dans la typologie des portefeuilles suivis. 


Y a-t-il un projet ou une réussite professionnelle récente dont tu es particulièrement fier ? 

Aujourd’hui, je suis fier d’accompagner deux personnes dans le développement de leur entreprise, et je m’investis pleinement dans leur réussite. 


Que souhaites-tu à l’EMD et à ses futurs étudiants ?

Je leur souhaite de rester fidèles à leurs convictions, ce sont elles qui traversent le temps et donnent du sens dans un monde professionnel en constante évolution.


Et pour conclure : quel est ton plus grand rêve à moyen ou long terme ?  

D’ici la fin de l’année, je souhaite accompagner deux nouvelles personnes à se lancer, pour en avoir quatre pleinement autonomes et financièrement stables d’ici fin 2026. À plus long terme, j’aspire à revenir m’installer en Provence, avec un rythme de vie qui me permette de consacrer plus de temps à ma famille et à des engagements associatifs qui me tiennent à cœur.






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